
Faïences, porcelaines et oeuvres d'art du Moyen Âge au 18ème siècle

Faïences, porcelaines et oeuvres d'art du Moyen Âge au 18ème siècle
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Détail
VENDU

Origine : Meissen et Augsbourg
Epoque : vers 1730-1735
Matière : porcelaine à pâte dure
Exceptionnelle terrine en porcelaine de Meissen à décor de chinois et de paysages peints à l'or. Le corps de terrine présente les armoiries de François Ier, empereur des Romains, duc de Lorraine et de Bar, grand duc de Toscane. Né en 1708, il épouse Marie Thérèse d'Autriche en 1736. Il est le frère de Charles de Lorraine, intendant des Pays-Bas autrichiens. Il décède en 1765. Les armoiries ici présentées correspondent à celles qu'il avait avant son mariage.
Sur la terrine, les armoiries sont présentées sur fond d'hermine blanche et sur le couvercle, elles sont peintes sur fond or.
Il est intéressant de remarquer que le corps de l'objet est décoré de scènes chinoises et que le couvercle, quant à lui, est ponctué de trois petits paysages. Ces décors de chinois et de paysages sont l'un comme l'autre attribués aux ateliers de décoration de la célèbre famille des Seuter à Augsbourg. Le fait d'avoir deux types de décors différents mais du même atelier et de la même époque pose question. Deux solutions s'offrent à nous soit 1/ les pièces de forme principales de ce service présentaient cette caractéristique. Soit 2/ Il existait deux services destinés à François Ier l'un avec chinois, l'autre avec paysages ? (et on a un jour inversé les couvercles ?).
A l'heure actuelle, nous ne connaissons qu'un service François Ier en Meissen à décor or, il est décoré de chinoiseries peintes par la famille Seuter. Le Rijksmuseum à Amsterdam et le British museum à Londres possèdent quelques petites pièces (tasses et boite à thé). Aucune pièce principale du service ne semble connue actuellement. Cette terrine, un des éléments premiers du service, semble donc être la seule "grande pièce" de ce service connue et pourrait être le seul témoin connu à ce jour d'un second service appartenant à François Ier... Malgré ces interrogations, cette oeuvre reste de tout grand intérêt !
Etat : 4 éclats et 1 petit cheveu non restaurés
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